Seinfeld
Dans son propre rôle de comique, le bavard Jerry Seinfeld mène une vie qui ne le gâte pas tout le temps, notamment à cause des femmes. Avec son collaborateur malhonnête et son voisin loufoque, Jerry analyse toutes les petites choses du quotidien et les absurdités de la société.
Terminée | Américaine | 25 minutes |
Comédie, Comedy | NBC, France 2, HBO | 1989 |
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3.09 - Chirurgie esthétique
The Nose Job
Jerry se demande s'il doit poursuivre sa relation avec une jeune femme, certes ravissante, mais égoïste et stupide. De son côté, George n'arrive pas à s'habituer au nez proéminent de sa dernière conquête, par ailleurs séduisante
Diffusion originale : 20 novembre 1991
Diffusion française :
20 novembre 1991
Réalisat.eur.rice.s :
Tom Cherones
Scénariste.s :
Peter Mehlman
Guest.s :
David Blackwood
,
Joseph V. Perry
,
Roy Brocksmith
,
Susan Diol
,
Tawny Kitaen
Un des raisons pour laquelle j’aime Kramer est qu’il n’est pas un personnage d’huluberlu débile comme il en pullule partout (un genre de Sid de l’Age de Glace). Non, car même si Jerry adore le rabaisser, il est redoutablement intelligent et surtout il est d’une honnêteté, d’une franchise à toute épreuve, même s’il n’a aucune conscience du tact social (le «You’re as pretty as any of them. Just need a nose job. » lancé au détour d’une conversation). Il est aussi un ami fidèle, sur lequel on peut compter, comme lorsqu’il déchire le numéro de téléphone. Et si on ajoute à ça le comique visuel et de corps (souvent génial, comme lorsqu’il tape sa pipe contre la porte) crée par Michael Richards (même si ses propos lors de son stand-up sont indéfendables), on obtient un énorme personnage. Il est d’ailleurs au cœur de cet épisode très bon (la trilogie de la veste et le Professeur Von Nostrand), mais comme souvent de manière distanciée. Ce qui fait vraiment sa force.
George assure aussi, notamment la scène où il tente d’influencer sa copine à se refaire le nez, mais sans l’avouer franchement. Jerry est top aussi, notamment la scène où, déguisé, il joue son pénis (en fait Seinfeld avec un casque de soldat blanc) qui joue aux échecs avec son cerveau. Du coup, par manque de place, Elaine joue les faire-valoir, la bonne conscience du groupe, même si elle s’avère incapable d’avouer à Audrey que son opération esthétique a été une boucherie.
Bref, un épisode bien rempli et bien drôle.
Jerry : She is the most despicable woman I have ever met in my life. I have never been so repulsed by someone mentally and so attracted to them physically at the same time. It’s like my brain is facing my penis in a chess game. ….And I’m letting him win.
George : You’re not letting him win. He wins till you’re 40.
Jerry : Then what ?
George : He still wins, but it’s not a blowout.